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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 15:27

A Girolata, des corps morts payants sont installés depuis 6 jours. Pas de chance. C'est l'un des plus beaux endroits de la Corse, aux dires des guides spécialisés, et il faudrait prendre le temps de crapahuter dans le maquis. Il fait un temps splendide. Ca sent les résineux et les bougainvillées.


Nous ne connaissons pas la Corse. Quelle merveille. Il faudra prendre le temps , un jour, de visiter l'intérieur. Mais déjà, avoir la chance de longer cette côte est un privilège. JP voudrait bien s'y attarder un peu et faire quelques mouillages sauvages. Mais il reste encore des milles à parcourir.










Le lendemain, nous mouillons à Sagone, à 100 mètres de la plage.

JP nous quitte à Ajaccio.

Nous passerons 2 jours à Bonifacio, où les préposés à la réception des bateaux en escale se prennent pour des pilotes de f1 sur leurs zodiacs sur motorisés. Quelle ambiance. De plus, c'est le13 juillet, et les places sont rares.














Nous prenons le petit train pour aller visiter la "Ville Haute" magnifique dédale de ruelles. A chaque angles de maisons, il y a quelque chose à découvrir.


   Avec vue sur mer !!!

 

Toujours une météo aussi clémente. Pas le moindre nuage dans un ciel d'azur. On en oublierait de consulter Méteo Consult. C'est pas sérieux.
Le 15 juillet 2006, cap 238° , 9 heures de traversée pour toucher Stintino, Nord Sardaigne, à 18 heures.

Le Club Nautique est sympathique, comme d'ailleurs sa tenancière qui trouve en quelques minutes,(comme par hasard) un mécanicien. La panne était imminente, sans la vigilance d'André qui avait constaté, depuis son siège préféré, à la proue du bateau, un travail intempestif de la pompe automatique de fond de cale..
Nous sommes samedi ! Et en Sardaigne ! On changera la pompe d'eau de mer lundi, en profitant de faire une vidange d'huile moteur.
Stisntino est une petite calanque naturelle qui à été aménagée en Port de plaisance, où s'entassent des dizaines et des dizaines de petites voiles latines et de petites embarcations moteurs. Les cloches de l'église sonnent ..... C'est la douceur de vivre par excellence. La bière est fraîche.
L'île pénitentiaire d'Asinara et les cheminées de Porto Torres sont malheureusement à deux pas. Dommage.....



                                                                                         Stintino 
















Le 18 juillet au soir, nous sommes à Alghero, au fond de la baie, juste derrière la Capo Caccia. La journée à été calme, trop calme, sans un souffle de vent. C'est l'horreur, ce bruit   de moteur.
La cote est rocheuse et par endroit, de hautes falaises tombent à pic dans une mer très bleue.
Ce soir, on se promène dans les ruelles étroites et fraiches. C'est bondé de touristes.Les boutiques de souvenirs, mais surtout les bijouteries où le corail rempli les vitrines, sont les unes à côté des autres. Impressionnant !

Le lendemain est un régal. Force 2-3 au pré, une bonne partie de la journée. La côte rocheuse et désertique défile à bonne allure, et de nombreux dauphins viennent se joindre à nous, par curiosité, pour de brefs instants, avant de s'éloigner de l'étrave.




Le soir, nous mouillons dans le golfe d'Oristano, devant les ruines de Tharros.


Départ de bonne heure, le lendemain matin, pour une dernière étape sarde, qui nous mène à la pointe Sud de l'île, au Port de Carloforte. On se dirait dans un autre monde Ici, le temps s'est arrêté. Sous l'allée de platanes, nous trouvons une terrasse de bistrot où la bière est tiède. Les garçons de café portenent encore le le grand tablier noir, avec le torchon sur le bras, comme il y a bien longtemps.







La pointe Sud ouest de la Sardaigne















                                                      Carloforte (Sud Sardaigne)












21 juillet 2006, 9 heures.

 

La journée s'annonce belle, mais sans vent, sans un nuage, le cauchemar.

Plusieurs options s'offrent à nous : Direction La Galite, pour pouvoir manger quelques langoustes échangées contre une bouteille de whisky aux douaniers du poste, ou bien  à l'Est, le mouillage du Cap Spartivento. Nous choisissons au milieu, la route la plus courte, pour rejoindre la Tunisie. Les dauphins nous accompagnent à nouveau. Jo aperçoit un poisson volant. Plus aucun horizon que celui de la mer et du ciel. La risée Volvo nous pousse à 5.5nd. A 18 heures, le rapala que nous traînons, lamentablement, sans succès depuis Palavas, entre en action. C'est du sérieux.
Bon..... Finalement pas terrible. Un thon d'environ 8 kilos que nous remontons à bord. On passe plus de temps à nettoyer le cockpit inondé de sang qu'à manger un morceau de la bête, préparation comprise.

1er repas : au grill
2eme repas, le lendemain midi : au court bouillon.
3eme repas, le soir : en mayonnaise.
4eme repas : pour ses congénères.

Ras le bol du thon (en plus, c'était un germon)

Bref cela occupe bien la soirée. La nuit tombe et le vent aussi.



On se partage les quarts avec André, sans problème. Quelques chalutiers à surveiller, 2 ou 3 paquebots ou tankers, mais tous se passe bien. Jo est toujours à la cafetière.

Nous arrivons à Bizerte à 8h00.


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