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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 08:20



Le 7 juillet, nous quittons CATANIA pour SYRACUSE. Le vent s’est levé et nous renonçons de nous amarrer au Quai Municipal. Trop de clapot ! A nouveau la MARINA YACHTING ….

Nous passons la soirée avec Marie-Noelle et Jacky, à bord d’HORUS. Jacky à passé plusieurs heures à essayer de remettre en route mon GPS qui refuse, depuis quelques jours, de capter quoi que se soit. Peine perdue…

     Et puis….

 Le 9 juillet, nous quittons SYRACUSE, à 6h 30, cap 205°. Nous toucherons du vent après avoir viré le Capo Passero. La mer est formée. On prend beaucoup d’eau sur le pont….

 Accueil sympa  à POZZALO. Aide bienvenue pour nous amarrer en bout de ponton.

Un bon coup de « mistrale » est annoncé, et nous prévoyons passer 3 jours ici.

 Le 11 juillet, le vent s’est levé vers 3 heures du matin et il a fallu renforcer les amarres. A midi, 30 nd, avec des pointes à 35 nd.

 Cet après-midi, 40 nd.  Bonne sieste ? ……

 POZZALO est une petite station balnéaire très propre, aux façades colorées. La plage de sable ocre s’étend entre le Port et la ville. Le petit port de plaisance est ensablé, mais dans le port de commerce, en face de la GUARDIA COSTIERA, un ponton a été installé pouraccueillir les plaisanciers de passage.



                                                   POZZALO












Le Port de Commerce avec le Catamaran «VIRTU FERRIES »
(Liaison quotidienne avec Malte en 2h30)

 

 

 12 juillet. Le vent s’est à nouveau levé ce matin pour un force 6 dans l’après-midi. La météo n’en annonçait pas tant. Cela devrait faiblir demain, mais la houle ???

 Nous avons essayé de régler le problème avec la Secu, qui nous a confirmé notre radiation.

Ce n’est pas simple !

Lors de nos différentes escales, nous avons rencontré  des dizaines de personnes dans notre cas. Nous avons simplement eu tord de préciser à la Secu, en leur indiquant notre changement d’adresse (chez Caroline), que nous quittions la France pour 1 an. L’honnêteté ne paye pas toujours.

Le signataire des courriers, qui fait un travail de merde, dans un bureau de merde, a de la peine à s’imaginer que quelques uns de ses compatriotes se baladent en mer, pendant que lui passe son temps à essayer de justifier son salaire.

On en reparlera dans  www.stw.fr dès que possible.

13 juillet. Nous parcourons au moteur les 25 MN qui nous séparent de SCOGLITTI. Tentative de rentrer dans le port, mais nous renonçons lorsqu’il n’y a plus que 20 cm d’eau sous la quille. Marche arrière ! Nous plantons la pioche dans l’avant-port. Pas très sympa… La digue est en chantier de prolongement et il y a un va et vient incessant de camions. Heureusement que nous sommes au vent, ce qui élimine bruit et poussière.

                          SCOGLITTI

                                                 











SCOGLITTI – LICATA. Traversée du golfe de GELA. Que du bonheur… Non ! Que du moteur. Encore du vent de face. Tant pis, il faut avancer et  faire des milles….

 

Bon accueil au « Stella Marris » Nous allons passer le week- end ici. Il faut régler un problème de fixation du moteur (vibrations à bas régime, et il semblerait que les batteries ne se rechargent pas normalement)

                                                                          

 Traversée du Golfe de GELA          












Finalement, le mécano n’a pu venir que mardi matin Tout semble maintenant OK. Ce soir, resto avec Viviane et Fernando, qui naviguent sur « BDS ». Des gens de BIARRITZ, très sympa.

 

Jeudi 19 juillet, nous quittons LICATA de bonne heure. Nous avons décidé de ne pas s’arrêter à Porto EMPEDOCLE. Dommage pour la Vallée des Temples et AGRIGENTE. Ce sera pour une autre fois. La cote Sud de la Sicile est très variée. Plages ocre, falaises blanches, comme au Capo Blanco que nous doublons vers les 15 heures. Les vents dominants de NW sont donc dans le nez …. Nous avons perdu la risée Volvo à Syracuse mais la jolie brise Nanni nous pousse à 6nd. Nous accostons à la Lega Navale de SCIACCA. L’accueil est parfait. Le Club offre restaurant, bar, Internet….. Et douches chaudes. !!!

                                                                                                           

       SCIACCA                                     

 

 



La ville est accrochée à la colline et est accessible après avoir gravi les quelques 280 marches d’un escalier ancien. Mieux vaut y aller de bonne heure le matin, avant la chaleur.

 

 

 

 

 

 

 

 





SCIACCA est la Capitale de la céramique. Il y en a pour tous les goûts.

                                                                           

 Boutique de céramiques 












70 MN sépare SCIACCA de l’île de PANTELLERIA. La navigation, pour traverser le Canal de Sicile, demande une veille attentive, surtout lorsque les conditions atmosphériques sont mauvaises. Vers midi, une brume très dense s’installe.



 Arrivée à PANTELLERIA  
(Montana Grande dans la brume)

 

                            

             

 







Nous amarrons GERONIMO dans le « Porto Vechio », devant le « Castello Barbacane » une ancre à l’avant, cul au quai. Nous voulions rester 3 ou 4 jours sur cette île.

                                                                                                     

        Porto Vechio à PANTELLERIA











Le 24 juillet, le Siroco s’est levé. Et puis, le lendemain, un fort ressac secoue les bateaux qui tirent  sur les ancres. On hésite de partir s’abriter dans Porto Nuevo, mais trop tard. Les meilleures places sont déjà prises. On se fera baratter pendant 3 jours et 3 nuits, avec un vent de NW à 35 – 40 nd. Quelques bateaux ont du mal à se tenir écartés du quai. Nous avons tous empennelés et ça tient. !!

 

 On passera pratiquement 2 nuits blanches à surveiller les amarres.

 Avant ce coup de vent, nous avons loué une voiture pour visiter l’île. :  Magnifique…

Le terrain volcanique est très fertile et la vigne,  culture principale sur l’île, est partout. Un cépage dont les pieds ont l’air de ramper sur le sol. Les oliviers, eux aussi, sont presque nains, mais donnent des fruits énormes. Un ferries fait la liaison deux ou trois fois par semaine avec la Sicile. Le tourisme semble être présent sur l’île. Les fonds sous marins sont, parait t’il, splendides. (Récolte d’éponge)

 Le couturier ARMANI possède une propriété splendide,  Gérard DEPARDIEU et Carol BOUQUET sont propriétaires de vignobles….. (Mais le tarif de la bouteille du vin régional est si élevé que nous renonçons à le goûter…. Pas moins de 12 € la bouteille….)

 

 

 La « Piana di Monastero »

 

 

 







Quelques sites  archéologiques aussi, comme ces tombes byzantines….

                                                                      







 

 

 




                                                                                           
                

       Le vignoble










Le 1er août, le vent s’est enfin calmé et nous attendrons encore un jour de plus, que la mer soit moins houleuse,  pour partir plein Ouest toucher KELIBIA (Tunisie)

                                                      
                Le Port de Pêche de KELIBIA

 

 











Petit port (Ecole de pêche) très sympathique. On se met là où l’on peut, à couple. On peut faire le plein d’eau et il y a même une prise électrique à disposition. Le tarif, pour une nuit, est de 6 ou 7 DT (environ 4€)

 
Le Borj Mustapha (Forteresse Byzantine)qui domine KELLIBIA 
disparaissant dans la brume 

Dernière escale à HAMMAMET, après avoir longé la côte tunisienne sur 40 MN, et à nouveau 40 MN à travers le Golf d’Hammamet pour arriver à MONASTIR, le samedi 4 août 2007.

.....................

Voila 3 mois que nous sommes partis de MONASTIR. Environ 750 MN parcourus (je n’ai pas de loch à bord).

Les vents dominants sont, dans cette région, orientés NW. Nous les avons donc eu souvent dans le pif. Et cette année a été particulièrement ventée. Lorsque on avait le vent portant, il était trop faible et l’on naviguait voiles et moteur pour gagner en vitesse.

 

Des paysages superbes… Des villes escales chargées d’Histoire…. La mer merveilleusement belle, rarement blanche d’écume, rarement houleuse….

 

« Un marin qui a le temps a toujours beau temps »

 

                                                                

                                                                                                     MONASTIR, le 15 août 2007

 

 

 

                                                                                                                                                      

 

 

 

 

 

 

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